La France a besoin d’une industrie forte, moderne, répondant aux besoins de la population et respectant l’environnement. Pour garantir l’avenir de l’industrie, la CGT organise des assises nationales le 22 février 2017 et propose une journée de mobilisation le 21 mars 2017.
L’industrie est en déclin depuis trente ans. Aujourd’hui, la production industrielle atteint à peine 10 % du produit intérieur brut (PIB), contre 16 % en moyenne dans la zone euro.
L’emploi industriel a reculé de près de 25 % en quinze ans pour se situer aujourd’hui autour de 3 millions de salariés. La France importe 60 % de ses produits industriels.
Dans notre département, le secteur de l’industrie employait 8000 salariés fin décembre 2012 sur 830 établissements. Il représente 9 % de l’emploi salarié départemental. Les Pyrénées-Orientales sont le département le moins industrialisé de la région.
L’industrie alimentaire est le plus gros employeur du secteur. Toutefois, l’emploi industriel comprend aussi des filières spécifiques comme la réparation, l’installation de machines et équipements ou l’industrie du papier et du carton.
Les causes de ce déclin industriel sont nombreuses :
la primauté donnée à la financiarisation de la gestion des entreprises industrielles depuis quarante ans ;
les choix politiques et économiques des gouvernements et décideurs locaux qui se sont succédés : politiques d’austérité, recherche forcenée de la baisse du « coût du travail » conduisant aux délocalisations et à l’externalisation des activités ;
le dumping social, fiscal et environnemental ;
le détournement des richesses créées par les travailleurs au profit des actionnaires et au détriment des investissements productifs, de la recherche-développement, du renouvellement des savoir-faire et de la qualification des salariés.
Dans le même temps, les services publics disparaissent peu à peu des territoires : écoles, trésoreries, transport,... tous les services de proximité ferment.
Or sans services publics, il n’y a pas d’égalité entre les usagers. Sans services publics, il n’y a pas non plus de réindustrialisation possible sur le territoire.
Venez en débattre le mercredi 22 février à 18h