A Perpignan : départ de la manif 10 h 30 devant la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, 2 rue des remparts Saint Mathieu.
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Communiqué commun CGT – CFTC66.
LA SÉCURITÉ SOCIALE EST EN DANGER
La Sécurité sociale, pilier de notre système de protection sociale, est l’objet d’attaques incessantes du patronat et du gouvernement. Les droits des salariés et des retraités sont remis en cause, tant du point de vue de l’assurance maladie que de la retraite ou de la politique familiale. Il en résulte toujours plus de difficultés pour se soigner, vivre décemment sa retraite, élever ses enfants…
C’est grâce à ses acquis et à des droits garantis que même en pleine crise économique et sociale, elle évite à des milliers de salariés et de familles de plonger dans la misère et la pauvreté !
Cet automne, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2015 entre en discussion à l’Assemblée. Ce débat parlementaire nous concerne tous, car chaque salarié participe au financement de la Sécurité sociale pour permettre à tous d’avoir des droits pour bien vivre, bien se soigner, bien travailler, bien vieillir. C’est cette solidarité qu’il faut défendre, et reconquérir. C’est ce qui la différencie des assurances privées et donc du chacun pour soi !
D’ores et déjà, des plans d’économie de plusieurs milliards d’euros sont annoncés dans la santé, à l’hôpital, pour la politique du médicament, la famille, la retraite, la gestion de la Sécurité sociale. Des milliers d’emplois sont menacés dans ces secteurs professionnels.
Aujourd’hui, les inégalités progressent, l’accès aux soins devient difficile, voire inaccessible pour certains, les prestations familiales stagnent, l’accompagnement des personnes âgées est peu pris en charge.
Le travail dans la santé, le social, la Sécurité sociale se dégrade. La société change, les besoins sont grandissants. Il faut améliorer et garantir notre système solidaire de Sécurité sociale.
La Sécurité sociale n’est pas malade de trop de dépenses mais d’un manque de recettes
La bataille idéologique bat son plein. Le patronat, depuis toujours a agi pour affaiblir les droits et diminuer leur contribution au financement de la Sécurité sociale. De réforme en réforme, il a obtenu, des exonérations de cotisations sociales (30 milliards d’euros par an) notamment sur les bas salaires, des baisses de cotisations, des aides publiques de l’État (220 milliards d’euros aujourd’hui)… au nom d’un prétendu « coût du travail » trop élevé qui nuirait à l’emploi.
Le constat est là : les conditions de travail se détériorent, le chômage, la précarité, les bas salaires, les suppressions d’emplois minent le développement et la croissance du pays !