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EDIT66 ou comment détruire une entreprise pour des intérêts financiers

Dernière mise à jour le 30 mars 2013
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Communiqué presse de la CGT66 :

EDIT66 ou comment détruire une entreprise pour des intérêts financiers.

Vendredi 29 mars, les 36 salariés de l’entreprise EDIT66 ont appris avec colère la mise en cessation de paiement annoncée pour mardi 02 avril de leur société qui, jusqu’à présent n’avait fait l’objet d’aucun processus de redressement judiciaire ou autre.

Ils avaient, avec leurs élus du personnel, acceptés des sacrifices énormes pour que subsistent cette société qui prospérait depuis plusieurs décennies ; un plan de restructuration prévoyant la perte de 19 emplois, l’aide au « déménagement » de leur outil de travail entre autres avec des engagements de la direction du groupe.

Devant les explications de la direction de l’entreprise et du groupe, arrachés par la détermination des salariés, la CGT66 constate encore une fois la manipulation et le mépris par lequel l’actionnaire majoritaire du groupe et d’EDIT66, un groupe coté en bourse et répertorié dans un paradis fiscal, traite ses salariés. Seul leurs intérêts financiers ont eu droit dans cette affaire au détriment même du droit français en tentant de le détourner et de spolier leur propre personnel.

Pour la CGT66, le cas d’EDIT66 doit amener les parlementaires du département à réfléchir sur la loi dite faussement « de sécurisation de l’emploi » en discussion ce mois-ci et dont ils porteront le poids final et l’amplification des répercussions du même type que pour EDIT66, issue de l’accord de compétitivité que 4 organisations contestent, dont la CGT, qui fera l’objet d’une journée d’action le 09 avril.

Ce n’est pas en légalisant les baisses de salaires et les augmentations du temps de travail, la mobilité forcée, la création de contrats précaires au détriment du CDI, en laissant les mains libres aux grand patronat et actionnaires que le département résoudra ses problèmes et en particulier ses 29800 chômeurs CAT A .

Pour la CGT66, l’urgence sociale ce n’est pas plus de flexibilité contre une pseudo sécurité mais bien un droit des salariés à interdire les licenciements boursiers tels que ceux d’EDIT66 qu’il faut.

Pour la CGT66, c’est en gardant ses outils, dont le centre de tri postal et bien d’autres, en regagnant une base industrielle plus présente dans les PO, avec des salaires et pensions augmentés, un réel pouvoir d’achat des populations partout dans le territoire que notre département sortira de cette période catastrophique.

Il est urgent aussi de sortir le pays et l’Europe du carcan de la finance internationale imposé par la troïka FMI-BCE-commission européenne qui détruiront un a un les droits des salariés partout en Europe.

Comme toujours, à SOMOTP, EDIT66 ou ailleurs, les salariés du département peuvent compter et faire appel à la CGT66 pour être en permanence et sans réserves à leurs cotés.

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