Suite : collectif des femmes immigrées victimes de violences conjugales.

Le secrétaire général de la préfecture a contacté l’Asti. Il accepte de recevoir une délégation des soutiens au collectif "femmes immigrées victimes de violences conjugales" le mercredi 2 janvier pour réexaminer le cas de Badia et suspend jusqu’à cette date l’ordre d’éloignement.

 Elle fait toujours l’objet d’une assignation à résidence et doit cependant se présenter à la PAF (Police de l’Air et des Frontières) lundi 24 décembre à 9h.

RASSEMBLEMENT ANNULE

 Signer la pétition du collectif : Justice pour les femmes immigrées victimes de violences conjugales.

Pour prendre connaissance du texte complet et soutenir la démarche du collectif, se rendre sur http://www.petitionpublique.fr/PeticaoAssinar.aspx?pi=P2012N33278

« Nous sommes des femmes immigrées, venues en France après notre mariage avec un conjoint de nationalité française ou dans le cadre du regroupement familial. Nous sommes venues pour vivre une vie de couple harmonieuse et fonder une famille. Notre vie conjugale a sombré dans le cauchemar et nous avons dû subir la violence et la maltraitance conjugale dans le plus complet isolement. Nous avons dû fuir notre domicile pour protéger notre vie. En tant que immigrées nous subissons aujourd’hui une double peine car les lois racistes du gouvernement Sarkozy non encore abolies font que, comme tout immigré-e ayant épousé un-e français-e, nous sommes soupçonnées de l’avoir fait pour l’unique but d’avoir des papiers. En cas de rupture conjugale, nous perdons donc immédiatement nos droits au séjour dans ce pays où nous avons décidé de construire notre vie. On ne nous laisse comme choix : subir le sort d’une esclave ou d’être renvoyées dans notre pays d’origine où nous sommes rejetées du fait de notre statut de femmes divorcées qui nous met au ban de la société (...)