Ce jour bien spécifique du 21 décembre, jour où les employeurs convoquent les organisations syndicales en commission paritaire avec pour ordre du jour :
les salaires et les frais professionnels…
LES SALARIÉS DE L’AIDE ET DU MAINTIEN A DOMICILE affirment leur droit de vivre de leur salaire et non de survivre !
La CGT revendique et exige des actes concrets plutôt que des paroles de la part des politiques élus et que ceux-ci prennent leurs responsabilités.
Les travailleurs de l’Aide à Domicile ne veulent pas se nourrir de belles paroles. Les salariés du secteur de l’aide et du maintien à domicile sont des travailleurs sociaux qui revendiquent une reconnaissance de leur métier, de leur fonction ainsi que de vrais salaires.
Nous savons que l’argent existe !
Le bilan des comptes de la CNSA (principal finançeur de l’aide à domicile) fait apparaître, rien que pour l’année 2011, un excédent de 223,2 millions d’euros, du fait de la sous-consommation des budgets alloués.
État d’urgence du secteur de l’aide à domicile.
Nous sommes toutes et tous concernés, salariés (du privé du public), privés d’emplois, retraités ! Tous Ensemble !
Les salariés et la CGT RESEDA, ASSAD, ADMR, Emplois familiaux du Vallespir, Pia Agly, Joseph Sauvy ..., de l’Aide à Domicile portent des revendications aux travers d’un collectif CGT de l’aide à domicile :
Exiger la renégociation de la convention unique ;
Exiger un contrôle de l’argent public ;
Créer un véritable service public de l’aide à domicile ;
Permettre aux salariés de travailler à temps complet ;
Requalifier les salariés reconnus inaptes ;
Prise en charge par l’employeur de formations qualifiantes (Auxiliaire de Vie Sociale...) ;
Prise en charge de tous les frais réels par les employeurs ;
Financer les réunions de supervisions pour tous ;
Interdiction de toute intervention de moins d’une 1 heure afin de favoriser la bien-traitance ;
La CGT 66 Appelle Toutes et Tous au Rassemblement le vendredi 21 DÉCEMBRE à 14h00 devant la Préfecture.
Vivre mais pas Survivre ! La misère à nos portes !