L’ État, au travers des agences régionales de santé (ARS), a débloqué des fonds de restructuration des services d’aide à domicile autorisés et agréés (2 810 851,53 euros pour le LANGUEDOC-ROUSSILLON dont 620 000 euros pour le département concernant 5 associations).
Ces fonds sont débloqués sur dossier déposé par les associations. L’agence régionale de santé, le conseil général et l’organisme de sécurité sociale qui financent le service sont signataires d’un contrat pluriannuel de mise en œuvre du fonds de restructuration sous conditions de réalisation d’objectifs opérationnels de retour à l’équilibre. Or nous le savons déjà ces objectifs se feront sur le dos des salariés (fin de contrats, licenciements abusifs, mutualisation de moyens et de structures...) déjà en grande précarité du secteur de l’aide à domicile. Avec de l’argent public, c’est purement scandaleux !
Les salariés et la CGT de l’Aide à Domicile portent des revendications :
Exiger un contrôle de cet argent public ;
Exiger de connaitre ces « objectifs » association par association ;
Créer un véritable service public de l’aide à domicile ;
Exiger un contrôle de l’argent public des subventions ;
Différencier les tarifs alloués aux associations aide à domicile / auxiliaire de vie sociale ;
Permettre aux salariés de travailler à temps complet ;
Requalifier les salariés reconnus inaptes ;
Prise en charge par l’employeur de formations qualifiantes (Auxiliaire de Vie Sociale...) ;
Prise en charge de tous les frais réels par les employeurs ;
Financer les réunions de supervisions pour tous ;
Interdiction de toute intervention de moins d’une 1 heure afin de favoriser la bien-traitance ;
Voilà à quoi doivent servir ces Fonds !
Nous exigeons des réponses !