Le 4 mai, nous occupions un bâtiment désaffecté appartenant au Conseil général pour y mettre à l’abri des déboutés du droit d’asile jetés à la rue. Dans un premier temps, les autorités du Conseil général nous ont sommés de vider les lieux. Puis, un dialogue s’est instauré. Appels téléphoniques, courriels, courriers, entrevues se sont succédé jusqu’au 3 juillet. Tout indiquait que la Présidence du Conseil Général s’était rendue à une meilleure compréhension de nos arguments. Des promesses nous ont été faites. Nous les avons prises pour des engagements. Et finalement, le 5 septembre, nous avons compris que nous avions été floués et que nous n’avions rien obtenu. Aujourd’hui, nous exigeons des explications, nous demandons des comptes.
Nous nous adressons à toutes celles et tous ceux que préoccupe le sort des 35 personnes dont 12 enfants, auxquelles nous avons procuré un toit (18 au 142 avenue du Languedoc, 17 à l’école Jeanne Hachette).
Nous nous adressons à toutes celles et tous ceux qui exigent que les familles sans papiers, sans droits, sans toit, soient logées dans des conditions dignes et décentes.
Nous leur donnons instamment rendez-vous devant l’Hôtel du département, quai Sadi Carnot, le mercredi 12 septembre à 11h.